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A Marseille, les coachs de quartier reprennent du service : entre passion, galère et coups de gueule »

👟 La reprise à Marseille : c’est pas des vacances à Carry-le-Rouet

À Marseille, quand les cigales commencent à se dire « On va se reposer un peu » et que les terrains en stabilisé reprennent vie, c’est signe que les coachs sont de retour. Pas les coachs de Ligue 1 avec tablette et micro-cravate, non… les vrais.

Ceux du SMUC, de l’USPEG, du Premier Canton, de La Blancarde, des Minots de Marseille, de la Buisserine, de Saint-Loup, de Michelis… Ceux qui ont plus de survêt que de jours de congé, qui connaissent chaque prénom, chaque surnom, et qui savent repérer le minot qui vient juste pour taper dans le ballon… et piquer deux Pitchs à la buvette.


🗣️ Coach ou sélectionneur ? Ça dépend de l’ego… et du soleil

Y’en a qui arrivent au club avec lunettes de soleil, carnet Moleskine, claquettes Nike, et qui te parlent comme s’ils préparaient la finale de Ligue des Champions :

« Moi, c’est simple, dans deux ans je suis en National, après Ligue 2, et je finis en sélectionneur de l’Algérie »

… sauf qu’ils coachent l’équipe 3 U13, avec des minots qui arrivent au match en vélo, crampons dans un sac plastique Carrefour.

À Marseille, être éducateur, c’est parler toutes les langues : français, arabe, comorien, italien, langage des darons… et surtout le marseillais. Savoir dire « Oh minot, redescends un peu, t’es pas Payet là ! » au bon moment, ça vaut tous les diplômes.


😎 Ici c’est le coach bébé… et pas que

À Marseille, au bord du terrain, c’est pas juste du foot… c’est un casting :

  • Le coach « mieux ici qu’à supporter Bobonne » – Il préfère cent fois s’enrhumer un samedi matin sur un stabilisé humide que de passer son week-end à Ikéa. Les minots, c’est sa bouffée d’air.
  • L’éducateur au chômage depuis 5 ans – Toujours là avant tout le monde, le café déjà bu, les plots alignés comme à l’armée. U6 ou U7, il s’en occupe comme si c’était la Ligue des Champions.
  • Le romantique du bord de touche – Chaque début de saison, il se demande s’il y aura des mamans célibataires qui viendront déposer leur fils. Il connaît pas tous les prénoms… mais il connaît les horaires de sortie de l’école.
  • Le recruteur de quartier – Cet été, il a fait son mercato perso dans le petit club voisin. Aux parents, il a vendu un « tournoi en Corse avec hôtel 4 étoiles ». Résultat : il a récupéré toute leur attaque et même le gardien.
  • Le passionné vrai de vrai – Pour les gamins. Même avec un ballon dégonflé, il invente un jeu. Il leur apprend le foot… et la vie.
  • Le coach égocentré – Ici, c’est son show. Les gamins sont des figurants dans son feuilleton du samedi.

« Y’a des coachs qui veulent former des joueurs… et y’a des coachs qui veulent juste former leur légende » — Oncle Jojo, du sporting club de la chicha


🚗 Coach, éducateur, chauffeur, psy… et pizzaiolo le dimanche

À Marseille, coach c’est pas juste apprendre à faire une passe. C’est aussi :

  • Faire la navette avec ta Clio 3 pour ramener les minots au stade.
  • Calmer Yacine qui veut jouer attaquant alors qu’il est gardien… et que le match commence dans 3 minutes.
  • Mettre un U17 avec les U12 juste parce qu’il est venu avec ses potes.
  • Traduire les consignes en mode local : « Oh gros, serre-le ! », « Minot, lâche le ballon », « Vas-y mon bébé, fume-le ».
  • Et parfois… ramener des pizzas pour fêter une victoire à l’arrache.

⚽ Le terrain, l’école de la vie (et du système D)

« Moi j’suis pas Zidane, mais je sais dire à un minot quand il a bien joué, et quand il a fait le zouave. Et ça, c’est déjà beaucoup. »

Ici, on apprend à jouer… mais aussi à serrer la main après le match, à dire bonjour madame à la dame de la buvette, et à faire tourner le ballon plutôt que la bagarre.


💬 Comme dirait Tonton Rachid d’un petit club près de la rose

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« Le foot à Marseille, c’est pas que des passes et des buts. C’est des embrouilles qui se finissent autour d’un sandwich merguez, des rires qui s’entendent jusqu’au Prado, des pleurs quand on perd un derby… et des minots qui te montrent leurs nouveaux crampons alors qu’ils ont deux pieds gauches. »


🔥 Conclusion : être coach à Marseille, c’est pas un métier… c’est un rayon de soleil

Respect à tous les éducateurs qui font tourner les clubs avec trois ballons, un sac de plots, un maillot de l’OM usé, et une passion plus brûlante qu’un après-midi au stade Lebert.

« À Marseille, on entraîne pas que des joueurs… on fabrique des bonhommes. Et parfois, des légendes de quartier. » 🌞⚽