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Les jeunes footballeurs ont-ils perdu la passion du jeu ?

Les Jeunes Footeux d’Aujourd’hui vs Avant : téléphone, passion et fracture des générations

Entre nostalgie et lucidité, un débat qui traverse tous les vestiaires : la passion a-t-elle changé de visage à l’ère du scroll infini ?


Jeunes footballeurs d’aujourd’hui vs avant : coach/joueurs de dos, terrain et vestiaire avec smartphone

Image de Une – “Les jeunes footeux d’aujourd’hui vs avant”. brigadedufoot.com

⚽ C’est quoi cette histoire ?

Gaël Givet, ancien défenseur de Monaco et des Bleus, observe les jeunes d’aujourd’hui avec un regard un peu amer : “Ce n’est plus la même génération.” Et difficile de lui donner totalement tort. Le monde du foot a changé — et pas seulement sur le terrain.

« Avant, on se dépêchait d’enfiler les crampons. Aujourd’hui, il faut aller chercher les jeunes dans le vestiaire. »

— Gaël Givet

🔥 Avant : le foot ou rien

Dans les années 90, pas de réseaux sociaux, pas de distraction numérique. Le foot, c’était tout.
Le ballon était l’échappatoire, la passion brute, sans filtre ni algorithme.

Tu rentrais de l’école, tu posais le cartable, tu filais au stade. Les vestiaires vibraient de rires, de crampons qui claquent. Pas de filtres Insta, juste des tacles, des passes et des rêves.

💬 “À notre époque, on se battait pour arriver en premier sur le terrain.” — Ancien coach U17, région PACA

📱 Aujourd’hui : le téléphone roi

Les jeunes arrivent à l’entraînement les yeux rivés sur l’écran. TikTok, Insta, Snap.
Le ballon attend, mais la dopamine vient d’ailleurs. Les coachs doivent parfois négocier pour démarrer.

Ce n’est pas de la flemme, c’est un autre monde. Leur cerveau a grandi avec la gratification instantanée. Le foot reste là, mais il doit rivaliser avec un flux infini de distractions.


Comparatif : joueur de dos qui entre sur le terrain versus vestiaire où les jeunes regardent leurs smartphones

Avant / Aujourd’hui – À gauche le terrain, à droite le vestiaire connecté. brigadedufoot.com

🧠 Pourquoi ça change ?

Givet le dit lui-même : ce n’est pas “la faute” des jeunes. C’est la société.
Autrefois, le foot était l’exutoire. Aujourd’hui, la concurrence, c’est TikTok, Netflix, YouTube et le gaming.

  • Avant : deux chaînes, un ballon, une passion.
  • Aujourd’hui : mille sources de plaisir, toutes instantanées.

Résultat : les jeunes veulent tout, tout de suite. La passion, elle, se construit lentement.

💪 Le luxe de l’ancien monde

Certains anciens peuvent décrocher : ils ont connu autre chose. Les jeunes, eux, ne peuvent pas éteindre leur monde — ils en font partie.

🎯 Ce qu’on peut apprendre de tout ça

Pour les jeunes

Le téléphone n’est pas l’ennemi. Mais il ne doit pas t’avaler.
Chaque minute de scroll, un autre bosse sa finition ou sa vision de jeu. La discipline, c’est ton arme secrète.

Pour les coachs

Les jeunes n’ont pas perdu la passion — ils la vivent autrement.
Plutôt que de punir, transformez l’entraînement en expérience. Donnez envie de rester après la séance.

💬 “Si tu veux leur attention, fais que ton entraînement vaille plus qu’un scroll.” — Coach Romain M., éducateur U15

Pour les parents

Votre enfant n’a pas choisi ce monde connecté. Mais il peut y apprendre la maîtrise.
Installez des moments sans écran. Encouragez la sueur, pas les vues.
La passion se cultive, elle ne se like pas.


Coach de dos qui attend sur la pelouse ; en miroir, joueur assis dans le vestiaire absorbé par son téléphone

Terrain vs Vestiaire – L’attente du coach face à l’attention des écrans. brigadedufoot.com

💥 La vérité inconfortable

La passion n’a pas disparu. Elle s’est cachée derrière les écrans.
Avant, elle venait naturellement. Aujourd’hui, il faut aller la chercher.
Et ceux qui y parviennent, dans ce monde saturé, seront souvent les plus solides.

⚡ Ce que les jeunes font bien

Ils sont plus informés, plus curieux. Ils regardent les pros du monde entier,
décortiquent les tactiques, apprennent des gestes en ligne.
Le défi : transformer la connaissance en passion et en habitudes de travail.

💬 La punchline finale

Deux mondes, une même envie de ballon. À chacun d’apprivoiser l’époque.

🔚 En résumé

Entre téléphone et terrain, la bataille est ouverte. La passion gagne, si on la nourrit : scroll ou sueur — choisis ton camp.

📚 Sources / Contexte

  • Propos attribués à Gaël Givet (ancien défenseur international français, AS Monaco) rapportés publiquement. Extrait :
    « On se dépêchait d’enfiler les crampons… Aujourd’hui, il faut aller chercher les jeunes dans le vestiaire. »
  • Retour d’expérience terrain : éducateurs et joueurs amateurs (PACA), observations Brigade du Foot.

❓ FAQ — Jeunes, téléphones et passion du foot

Les téléphones “tuent”-ils la passion ?

Non. Ils déplacent l’attention. La passion existe toujours, mais il faut la protéger : rituels d’avant-séance, défis techniques, objectifs clairs.

Que peuvent faire les coachs ?

Scinder l’entraînement en blocs courts, gamifier l’intensité, instaurer un “quart d’heure sans écran”, et donner un mini-défi personnel à chaque joueur.

Et les parents ?

Instaurer des zones/horaires sans téléphone, valoriser l’effort plutôt que la perf, et co-construire un planning hebdo (école, sommeil, foot, repos).

Les jeunes sont-ils moins passionnés qu’avant ?

Pas forcément. Ils évoluent dans un brouhaha numérique. Ceux qui apprennent à se concentrer gagnent un avantage énorme.