Brigade du Foot

actualité du Foot amateur de votre région

impact des cris sur les jeunes joueurs

Tout savoir sur impact des cris sur les jeunes joueurs

L’impact des cris sur les jeunes joueurs : on croit aider… mais on détruit plus qu’on ne construit

Dans le foot amateur, on voit encore trop de matchs où ça crie de partout :
coach, parents, dirigeants… tout le monde y va de sa voix.
Certains pensent que les enfants “comprennent mieux”, que ça “réveille”, que ça “motivera”.
La réalité du terrain, la vraie, c’est que les cris abîment les jeunes joueurs.
Ils cassent leur confiance, bloquent leur prise d’initiative, et transforment le foot en stress au lieu de plaisir.

Un jeune qui subit des cris ne retient pas le message :
il retient l’attaque.
Le cerveau se ferme, le corps se tend, la peur de se tromper prend le dessus.
Résultat :
– il joue plus lentement,
– il regarde au sol,
– il n’ose plus dribbler,
– il se cache,
– il attend la suite des consignes au lieu d’interpréter le jeu.
On fabrique des enfants qui obéissent, pas des joueurs qui comprennent.

Les cris créent aussi de la confusion :
le coach dit une chose,
les parents hurlent autre chose,
l’enfant ne sait plus qui suivre.
Au lieu d’apprendre, il panique.
Le foot devient un terrain d’ordres contradictoires, pas un espace d’expression.

Chez les plus sensibles, les cris créent des dégâts silencieux :
maux de ventre avant le match,
pleurs discrets en voiture,
perte de motivation,
stress chronique,
désamour du football.
Beaucoup d’abandons en U10–U13 viennent de là : les enfants aiment le foot… mais ils n’aiment plus l’ambiance autour.

Un jeune joueur a besoin de repères calmes :
– des consignes simples,
– une voix posée,
– un regard bienveillant,
– un environnement où l’erreur est normale,
– la liberté d’essayer,
– le droit de rater.
Un enfant protège son plaisir avant tout : si on lui enlève ça, on enlève le carburant du game.

Le pire dans tout ça ?
Les cris viennent toujours des adultes, jamais des enfants.
Ce ne sont pas les minots qui gâchent le football : ce sont les adultes qui oublient que les jeunes sont en train d’apprendre.

Un coach qui parle calmement est toujours plus écouté qu’un coach qui hurle.
Un parent qui encourage est toujours plus utile qu’un parent qui critique.
Le foot amateur doit être un endroit où l’on respire, pas un endroit où l’on s’excuse d’exister.

Conclusion

Les cris n’apprennent rien, n’améliorent rien, ne construisent rien.
Ils blessent, ils stressent, ils découragent.
Les jeunes joueurs progressent mille fois mieux dans le calme, la confiance et la bienveillance.
Protégeons leur plaisir : c’est la base de tout.

---

FAQ — impact des cris sur les jeunes joueurs

Pourquoi les cris sont-ils mauvais pour un enfant ?
Parce qu’ils bloquent la réflexion, créent du stress et détruisent la confiance.

Un enfant joue-t-il mieux sous pression ?
Non. Il joue plus vite, mais moins bien : il agit par peur, pas par compréhension.

Les cris motivent-ils certains enfants ?
Un court instant peut-être… mais les effets à long terme sont toujours négatifs.

Comment communiquer correctement en match ?
Avec une voix calme, des consignes simples et des encouragements clairs.

Les parents doivent-ils donner des consignes ?
Non. Leur rôle est d’encourager. Les consignes viennent du coach, sinon l’enfant se perd.

Explorer d’autres contenus proches du terrain

🔗 Thèmes liés